pierce, colorado, le 3 mars deux-mille.

« Lux, tu as terminé tes bagages ? »La dernière fois que j'ai entendu cette question, c'était il y a deux mois. On était dans l'Utah. Jamais je ne comprendrais mes parents. Jamais je ne comprendrais leur envie de partir, de déménager sur un coup de tête. En une année on peut déménager quatre voir cinq fois. Je crois même qu'une année on a réussi à déménager tous les mois. Je devais avoir deux voir trois ans donc je ne me souviens pas très bien. Vivre dans une maison ou dans un appartement, je ne connais absolument pas. Mais alors les chambres de motel et d'hôtel ça je connais. « Maman, pourquoi on ne peut pas rester encore un peu ? Alyssia fête son anniversaire la semaine prochaine et je lui ai dit que j'y serais. » J'avais beau lui faire mon regard de chien battu, elle ne voulait pas céder. On partait le lendemain et pas dans une semaine. Tout ça parce que mon père avait terminé son travail ici et qu'on l'avait muté autre part. Je ne connais aucun métier qui fait autant déménager autant. Même les pilotes d'avions ne déménage pas aussi souvent que nous. Quand maman disait : Papa a fini son travail ici, cela voulait dire qu'on devrait déménager. Je me suis toujours demandée quel genre de travail il faisait. J'ai souvent essayé de demander à maman ce qu'il faisait mais j'en ai jamais eu de courage. J'avais peut-être trop peur de la vérité. Alors je n'ai jamais posé cette question. « Vous êtes prêtes ? » Comme à son habitude, papa était rentré dans la chambre sans prévenir et sans que l'on remarque. Il était rentré comme un fantôme, voilà ce que je me dis à chaque fois. Il vient et part comme un fantôme sans faire de bruit. C'était peut-être ça son métier. Papa chassait les fantômes. Non c'est bête ce que je viens de dire. Papa ne peut pas chasser les fantômes, il n'existe pas. C'est débile ce que je de penser. « C'est bon je suis prête. » J'avais terminé de faire mon sac. Ma vie tenait dans un tout petit sac. Les enfants de mon âge ont normalement une chambre remplie de jouet de vêtements. Moi, j'ai juste ce petit sac.


three forks, montana, le 24 décembre deux-mille cinq.

On ne rend visite qu'à la famille de ma mère une fois dans l'année. Pour Noël. Et encore mon père essaye de tout faire pour ne pas y aller chaque année. Et à chaque fois ma mère ne cède pas et donc on y va. Et chaque année, Noël n'est pas vraiment joyeux chez les Fitzgerald, la famille de mère. On va dire que l'ambiance est exactement la même que celle qui peut y avoir entre deux personnes dans un bar qui ont légèrement trop bu et qui peuvent très vite s'énerver pour un rien. Enfin des fois, il y a des bons moments. De temps en temps. Très rarement. Mais bon, le plus important c'est que je vois ma famille.

garrison, minnesota , le 6 janvier deux-mille dix.

Écris l'histoire de ton personnage en un minimum de 1000 mots. Les mots, tu les comptes pas un a un, petit sot. tu ouvres works ou openoffice et tu fais "outils-> statistiques" sinon tu vas sur ça et il comptera les mots, mais works c'est mieux, il corrige les fautes et on n'aime pas les fautes enfin, celles qu'on voit. On a pas l'œil du lynx mais quand même mon petit. Allez écris mon poussin ! La forme est libre, histoire traditionnelle, journal intimes, anecdotes. Tout est bon dans le cochon ! Allez bonne chance ♥


williamsport, pennsylvanie, le 14 février deux-mille dix.

Écris l'histoire de ton personnage en un minimum de 1000 mots. Les mots, tu les comptes pas un a un, petit sot. tu ouvres works ou openoffice et tu fais "outils-> statistiques" sinon tu vas sur ça et il comptera les mots, mais works c'est mieux, il corrige les fautes et on n'aime pas les fautes enfin, celles qu'on voit. On a pas l'œil du lynx mais quand même mon petit. Allez écris mon poussin ! La forme est libre, histoire traditionnelle, journal intimes, anecdotes. Tout est bon dans le cochon ! Allez bonne chance ♥

☜ HUNTERS ☞

Être chasseur n'était pas devenue le but de ma vie. Si je le suis, c'est juste par hasard. Un malencontreux hasard. Si on m'avait dit il y a un mois que le démon existait réellement, j'aurais certainement rit. Même si au fond de moi, il y aurait quand même une part qui y croirait. Mais pour que j'y croient réellement, il fallait que je vois. Et j'ai vu. Voir mes parents se faire posséder puis se faire exorciser, m'a fait prendre conscience que les démons existaient bien réellement. Et qu'il fallait absolument qu'on se débarrasse d'eux au plus vite.

c. mileybounce@livejournal