Avery est la sœur de Morgan, de deux ans sa cadette. Ils ont toujours été diamétralement opposés : Avery était celle qui avait raté sa vie et faisait des hamburgers pour payer son loyer alors que Morgan était celui qui avait percé en tant que journaliste et qui pouvait se permettre de se payer des costumes sur-mesure. Faisant pourtant fi des différences, Morgan et Avery s’adorent et feraient tout l’un pour l’autre. Leurs réactions sont souvent semblables : ils ne vont presque jamais rendre visite à leur mère et ne téléphonent que très rarement à leur père. Ils ont l’impression d’avoir été rejetés par un père qui, trop dépité par l’absence de sa femme, n’avait pas assez de temps pour s’occuper d’eux. Ils veillent, se protégent, s’aiment, persuadés que leur amour fraternel suffit à combattre n’importe quoi. Lorsqu’Avery apprit à Morgan que les démons avaient envahi la ville, il se contenta de ricaner. Persuadée d’avoir été prise pour une idiote, Avery lui prouva par A + B que tout ce qui se passait en ville n’était pas humainement possible. Il consentit à la suivre dans une de ses chasses et lorsqu’il se trouva en face d’un exorcisme, il ne put que la croire. Instantanément, il décida de la suivre… à contrecoeur. Il n’aimait pas se salir les mains. Officiellement, il lui avoua que c’était pour se donner des sensations. Officieusement parce qu’il connaît le caractère suicidaire de sa frangine.

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