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 where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON

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Grayson A. Hoffman

GRAYSON ★ i survive on the memory of you


Grayson A. Hoffman


★ Freaking, fucking surnaturel
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MessageSujet: where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON   where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON EmptyDim 13 Mar - 16:02

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AARON & GRAYSON
❝ Where was I when you lost all your dreams ❞


C’est une nouvelle journée qui commençait sur la ville de Williamsport. Le bruit strident d’un réveil vint rompre ce sommeil si difficilement trouvé. Grayson sorti d’un sommeil léger, dénué de rêve, un sommeil pas vraiment reposant. Dans un soupire il donna un coup sur le sommet de son réveil pour l’éteindre. Il laissa échapper un deuxième soupire et sans doute pas le dernier de la journée tout en s‘étirant, avant de repousser la couette sous laquelle il était tranquillement avachi. Il était sept heures du matin soit l’heure de se lever pour vivre une nouvelle journée des plus palpitantes, comme toujours. L’homme sorti de son lit, sans grande motivation, quoi qu’il savait très bien qu’il ne retrouverait pas le sommeil, même s’il restait au lit. Ces derniers temps, il dormait mal, en fait, ça faisait des mois que c’était ainsi. Depuis qu‘il était revenu à Williamsport, les évènements s‘étaient enchainés trop vite, la mort de son père n‘était presque qu’un détail comparée au reste, même si ce décès avait envoyé bien des regret dans le cœur du jeune homme, la situation actuelle était de plus en plus inquiétante et il ne savait plus trop où se placer, il y avait ces démons, il y avait ses gens dotés de pouvoirs, il y avait des légendes qu’il avait longtemps crues être bidons et surtout il y avait Avery, Lùllaby et Aaron, trois personnes qui compliquaient encore plus la situation. Il y avait Avery, une amie qui s’était lancée avec lui dans la chasse mais pour qui il ressentait bien plus que de l’amitié et il ne devait pas laisser ses sentiments entraver leur boulet commun. Ensuite, il y avait Lùllaby, sa meilleure amie qu’il avait longtemps perdue de vu et qu’il venait de retrouver mais qui était dotée d’un étrange don que le chasseur ne comprenait pas et c’était bien pour la protéger qu’il s’était laissé entrainer dans toute cette merde et pour finir il y avait son frère jumeau Aaron. Une longue histoire pleine de rancœur, de jalousie sûrement et peut être même d’un peu de haine. Ils ne s’étaient jamais entendus, et la mort du paternel avait fait réaliser à Grayson qu’il était temps d’avoir plus de reconnaissance envers sa famille, mais Aaron ne voyait pas les choses de la même façon et tout, absolument tout, semblait être fait pour les séparer. Grayson avait notamment appris récemment que son cher frère c’était fait arrêter par la police et enfermé, mais qu‘il s‘était enfui, vive la réputation qu‘il allait se coltiner maintenant au saint du FBI, peut être que les deux frangins étaient simplement incompatibles et pourtant, Grayson avait décidé de tenter sa chance. Dans un nouveau soupire, Grayson se dirigea vers la salle de bain, d’un pas trainant. Il n’avait pas envie d’aller travailler aujourd’hui, pas plus qu’un autre jour d’ailleurs, en ce moment, le boulot il s‘en serait bien passe, pas qu‘il n‘aimait pas son job, juste que ça lui rajoutait des problèmes et que ça raccourcirait considérablement ses nuits, chasse la nuit, boulot la journée, forcément ça n‘aide pas. Le boulot en lui-même, c‘est-ce qu‘il avait toujours voulu faire, il avait quitté Williamsport pour ça, il avait plus ou moins abandonné ses amis et sa famille, donc il ne regrettait pas d’avoir réussi à faire ce qu’il voulait de sa vie, c’est juste qu’en ce moment, c’était un peu trop. C’est dans un nouveau soupire que le jeune homme entra dans la douche, notons que compter qu’il soupire pratiquement à chaque fois qu’il entreprend une action. Il laissa quelques minutes, l’eau chaude couler sur son corps, pour éprouver cette légère sensation de bien être qu’on ressent lorsqu’on se fait lentement sortir du brouillard par une bonne douche. A peu prés réveillé, Grayson continua sa douche et une fois terminée, il en sorti, attacha une serviette autour de son bassin - sexy xD - avant de se diriger dans sa chambre, celle qu‘il avait longtemps occupé quand il était plus jeune puisqu‘il avait hérité de la maison familiale, c‘était soit ça, soit elle était vendue et comme elle avait longtemps appartenue à la famille Hoffman, Grayson l‘avait repris par principe mais aussi parce qu‘au moins, ça lui avait permis de ne pas passer plusieurs semaines à chercher un appartement potable. D’un pas plutôt lent il se dirigea vers son armoire, pour en sortir des fringues et s‘habiller, sans vraiment faire gaffe à ce qu’il enfilait. Ceci fait, il se rendit dans la cuisine pour se servir une bonne tasse de café, dernière étape pour sortir d’une lourde fatigue du a un manque de sommeil quotidien. Café avalé, le jeune homme attrapa ses clés, posées sur un meuble à l’entrée da la grande demeure puis sortit, puis direction sa Chevrolet pour se rendre au travaille tout à fait dépourvu de motivation. C’est accompagné d’un énième soupire qu’il pénétra dans le poste de police de Williamsport où il bossait pour aider les flics de la ville a élucider les histoires de meurtres qui terrorisait la ville depuis pas mal de temps et qui de toute évidence ne seront ni réglées par la police, ni par le FBI. Enfin bon, puisqu’il devait quand même bosser, autant que ça serve à quelque chose. À peine arrivé à son bureau il jeta un coup d’œil au dossier de son frère qu’il avait réussi à obtenir depuis peu. Ils ne s’étaient pas vu depuis très longtemps, à vrai dire, aussi loin que remontait sa mémoire, la dernière fois qu’ils s’étaient vraiment vus c’était à l’enterrement de leur père, après ils s’étaient croisés sans doute et puis depuis un bout de temps, plus rien. Le fait qu’Aaron ait été en prison récemment, déjà ça pouvait expliqué qu’il ne se soit pas revus pendant le laps de temps où il était enfermé, le fait qu’il se soit barré dieu seul sait où pouvait encore plus expliquer cela, bien que la meilleure explication soit tout simplement qu’ils ne pouvaient pas s’encadrer tous les deux et qu’ils n’avaient absolument pas chercher à se voir ! Comme quoi, on dit toujours que les jumeaux sont chacun comme une moitié d’un tout, pour Grayson et Aaron c’était loin d’être le cas, mis à part leur apparence physique, ils n’avaient rien en commun.

Quoi qu’il en soit, Grayson étudia en détail le dossier de son frère, bien qu’il ne puisse malheureusement pas tout comprendre rien qu’en lisant un dossier, il avait besoin d’en savoir plus, il avait tout simplement besoin, de comprendre pourquoi son frère avait agit ainsi, enfin, ce n’est pas non plus comme s’il avait été accusé de meurtre, heureusement d’ailleurs. Quoi qu’il en soit Grayson était bien décidé à le retrouver et il avait déjà une petite idée des lieux dans lesquels il allait devoir fouiller pour le retrouver, dés que sa journée de boulot serait terminée, il irait fouiller hôtels et motels de la ville. Mais avant ça, il du refermer son dossier pour accompagner la police sur une énième scène de crime. Le reste de sa journée se passa comme toute les précédentes à chercher avec ses collègues des pistes pour un meurtre dont le meurtrier serait sans doute difficile à retrouver vu qu’il n’était pas humain et que par conséquent il n’allait pas laisser facilement des indices. Bref, la nuit commençait à tomber sur la ville et ils n’avaient toujours rien. Une fois qu’il arriva enfin à quitter le boulot, le jeune homme se dirigea vers les hôtels et les motels de la ville, demandant à chaque fois s’ils n’avaient pas vu un type lui ressemblait trait pour trait. Parfois on le regardait en le prenant pour un alcoolique mais tant pis, au final, il tomba enfin dans le bon motel, le gérant lui répondit que oui et lui donna le numéro de la chambre en le prenant aussi pour un bourré ayant des troubles de la personnalité, pauvre homme. Grayson se félicita - en son fort intérieur - d’avoir eu un bon flair pour retrouver l’endroit pourris où créchait son frère, avant d’aller frapper à la porte tout en sachant pertinemment qu’Aaron n’allait pas l’accueillir à bras ouverts !
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Aaron E. Hoffman

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MessageSujet: Re: where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON   where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON EmptyLun 14 Mar - 16:03


« I DIDN’T KNOW I STILL HAD A BROTHER. »


Les fins rayons du soleil pénétraient à l’intérieur de la chambre dans laquelle Aaron se trouvait. Un soupir franchissait le seuil de ses lèvres alors qu’il se retournait, s’étirant par la même occasion, il n’avait pas du tout envie de se réveiller, ni même de se lever. Après tout, il était comme confiné ici alors que Cassidy était probablement repartie à la pêche aux informations. La chambre louée par la jeune femme n’avait rien d’un endroit luxueux mais c’était toujours mieux qu’une cellule alors le jeune homme ne s’en plaignait pas, ayant le strict minimum pour vivre il n’était pas du genre à demander plus, contrairement à la petite fortune qu’il gardait bien sagement dans un coffre à la banque. Pourquoi avoir utilisé de faux comptes dans ce cas ? Lui-même ne savait pas vraiment, sans doute par esprit de contradiction, montrer qu’il savait tout de même faire quelque chose. Ou peut être parce que c’était la seule solution qu’il avait trouvé pour se faire remarquer par toute la joyeuse bande d’amis de son frère, il n’en savait franchement rien et s’en fichait en fin de compte. Le seul moment de sa vie où il s’était senti bien, presque « comme chez lui », c’était sur la route, voyager et ne rien avoir à demander à personne, ne dépendre de personne, ne s’occuper de personne. Aaron n’avait pas revu son jumeau depuis un sacré bout de temps, ni même lorsqu’il était en prison, seule Lullaby venait lui rendre visite, la seule qu’il avait eu de ces quatre mois passés là bas. Il n’était nullement mécontent d’en être sortit et remerciait un peu les évènements récents de l’y avoir aidé. Bien sûr, ça compliquait sa vie, bien sûr ce n’était pas très légal mais à quoi bon ? Être dans la légalité ne l’aidait pas plus. L’argent ne l’aidait pas, il n’avait pas aidé leur mère ou même leur père à s’en sortir. Un nouveau soupir pour un nouveau mouvement dans le lit. Allongé sur le dos le chasseur observait le plafond, ne souhaitant pas se replonger dans des souvenirs trop douloureux, des souvenirs qu’il a préféré mettre de côté, tout comme la présence de Grayson, là, quelque part. Fronçant les sourcils, il ne pouvait pourtant pas s’empêcher de s’inquiéter un minimum, de se demander si tout allait toujours aussi bien dans sa vie. Un goût amère vint jusqu’à ses lèvres, il était parti. Il leur avait tourné le dos, sans le moindre remord visiblement. Aaron se doutait que son cher frère avait dû avoir ouïe dire de son arrestation, surtout que le responsable n’était autre que son meilleur ami.

La journée était semblable aux autres, quand il ne se noyait pas dans les livres d’exorcismes et autres légendes, il nettoyait ses armes. Armes qui pourraient lui poser problème si un flic ou un agent fédéral venait à le repérer. En fin de journée, Aaron tournait en rond dans la pièce, décidant finalement de sortir acheter un pack de bières et quelques trucs à grignoter, il y’avait une station service pas très loin et il ne risquerait pas grand-chose. Une fois fait, il revenait, un paquet dans les mains et s’installait sagement sur une des chaises en bois à moitié désossées qui traînait là et allumait la vieille télé, buvant une gorgée de bière par la même occasion. C’était ça, le superbe rythme de vie de ce cher Aaron, et pourtant, il n’était pas idiot, il avait les moyens de faire quelque chose de sa vie, mais avait-il réellement envie de le faire ? C’était une autre histoire, il emmagasinait chaque chose qu’il lisait ou qu’il voyait. C’était comme si sans le savoir il lançait un appel de détresse aux seuls proches qu’il lui restait. N’allez pas croire, il n’était pas malheureux pour autant, loin de là, cette vie là lui convenait, la seule chose qu’il lui manquait ? La route, les lignes blanches ou jaunes qui défilent, le paysage qui deviendrait presque flou vu la vitesse de la voiture, les rires, les fêtes, la liberté en somme. Pourquoi ça l’intéressait autant ? Parce qu’il ne pensait à rien dans ces moments là, seul l’instant présent comptait, et il n’y avait plus que lui, une sorte de plaisir égoïste qu’il ne partageait pas facilement. Il s’agissait peut être de fierté, il ne savait pas trop, mais il multipliait les façades, pour lui tout allait bien, au fond de lui ? Ce n’était qu’un bordel sans nom, un brouhaha d’envies contradictoires, l’envie de partager plus qu’une simple rage envers son jumeau, l’envie de ne plus être le stéréotype même du type qui a raté sa vie, ne plus être défini comme le fils qui ait mal tourné. En parlant de ce frère, voilà que quelqu’un frappait à la porte. Sur la défensive, Aaron s’approchait lentement de la fenêtre pour voir de qui il s’agissait et soupirait en apercevant la silhouette de Grayson, difficile de ne pas la reconnaître puisqu’il avait exactement la même. Mâchoire crispée, il ouvrait négligemment la porte, le toisant du regard sans dire un mot, il jetait un coup d’œil à l’extérieur comme s’il craignait que quelqu’un ne remarque leurs « retrouvailles » puis il le laissait entrer. Pour une surprise c’était une surprise. Sans dire un seul mot, il refermait la porte à clé et s’avançait vers le frigo duquel il sortait une bière tout juste fraîche. Il la posait sur la table, libre à son frère de la prendre ou non. Un silence s’installait avant qu’Aaron ne daigne finalement dire un mot, les bras croisés et adossé contre ce qui lui servait de cuisinière. « Qu’est ce qui t’amènes ? ». Le ton n’avait rien d’amical, loin de là, il ne se doutait que trop bien que sa visite n’était pas anodine. Habillé de cette manière, on disait un véritable membre du FBI, ce qui eut le don de le faire sourire nerveusement alors qu’il baissait les yeux, sa mâchoire se crispant à nouveau. Il attendait une réponse, et ne savait pas vraiment s’il devait continuer à parler ou non, pour lui dire quoi ? Qu’il était content de le voir aussi « en forme » ? Non certainement pas. Faire un commentaire inutile et cinglant ? Peut être bien. Aaron se demandait même s’il aurait la patience d’attendre la réponse, la colère montait déjà alors que Gray n’avait même pas ouvert la bouche, préférant visiblement le silence aux éventuelles paroles qu’ils pourraient échanger. Il se mit à souffler en tournant la tête vers la fenêtre pour s’empresser d’ajouter le plus froidement possible.

    « J’ignorais que j’avais toujours un frère. ».



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MessageSujet: Re: where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON   where was i when you lost your dreams ★ AARON&GRAYSON EmptyMer 13 Avr - 11:15

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